Richard Jarvis (1917-1979)
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Richard J. Jarvis lors du tournage du film Le curé de village (Paul Gury, 1949).
Source : Cinémathèque québécoise, 1998.2006.PH.2725a
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Richard J. Jarvis (au centre) et une partie de l'équipe du film Sins of the Fathers (Richard J. Jarvis et Phil Rosen, 1948).
Source : Cinémathèque québécoise, 1998.2022.PH.
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Photographie de plateau de Forbidden Journey (Richard J. Jarvis, 1950)
Source : Cinémathèque québécoise, 1995.1264.PH
Formé comme technicien et réalisateur à l’Office national du film, Richard Jarvis exerce dès l’après-guerre sa profession dans l’industrie privée de long métrage. Il entre au service de Québec Productions et travaille à titre de monteur sur Whispering City/La Forteresse (F. Ozep, 1947) et Un homme et son péché (P. Gury, 1949). Il y assure ensuite la production du Curé de village (P. Gury, 1949) et du Rossignol et les cloches (R. Delacroix, 1951). Il touche également à la réalisation avec une production indépendante anglophone, Sins of the Father (1948) puis crée sa propre compagnie pour produire et réaliser un film policier, Forbidden Journey (1949). Malheureusement, ce dernier obtient peu de succès en salle, bien qu’il montre de très belles images de Montréal. Jarvis retourne alors au montage. Devant l’effondrement de l’industrie du long métrage qui a suivi l’arrivée de la télévision, il se joint à titre de réalisateur à une compagnie qui travaille pour la télévision et pour la publicité. Il quitte le Québec pour l’Ouest canadien au début des années 1960. Jarvis est l’un des premiers individus, dans le cinéma québécois, à passer d’un corps de métier à un autre, débutant comme technicien et terminant réalisateur.