Herménégilde Lavoie (1908-1973)
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Herménégilde Lavoie et sa caméra Paillard-Bolex 16 mm.
Source : Cinémathèque québécoise, 2000.0252.PH
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Herménégilde Lavoie travaille à la post-production d'un film.
Source : Cinémathèque québécoise, 2000.0252.PH
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Herménégilde Lavoie tourne près du Château Frontenac.
Source : Cinémathèque québécoise, 2000.0252.PH
Un Saguenéen à Québec
Originaire du Lac Saint-Jean, Herménégilde Lavoie s’installe à Québec après ses études classiques, quand il est engagé comme photographe et cinéaste à l’Office du tourisme du gouvernement québécois.
Préoccupé d’environnement et de sauvegarde du patrimoine culturel et architectural, il réalise, entre autres, une série de courts métrages, Les beautés de mon pays, qu’il va projeter un peu partout en les accompagnant de conférences.
Un artisan prolifique
Congédié en 1947 par le premier ministre Maurice Duplessis parce qu’il critique les politiques gouvernementales au sujet du patrimoine, il fonde sa compagnie, Les documentaires Lavoie. Il réalise, en collaboration avec quelques religieux, une abondante production documentaire qui met en valeur l’histoire et le patrimoine québécois. Il réalise pour des religieuses des portraits de leur communauté et des films édifiants. Au cours de ce travail, plusieurs d’entre elles en profitent pour s’initier à la technique du cinéma.
En 1962, il récupère un poste de fonctionnaire. Son fils Richard poursuit les activités de l’entreprise avec ses propres projets.