Guy Mauffette (1915-2005)
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Le Petit journal, 15 février, 1953, p.84
Source : Bibliothèque et Archives nationale du Québec
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Portrait photographique de Guy Maufette.
Source : Cinémathèque québécoise, 2001.1051.PH.3240
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Image tirée du film Les lumières de ma ville (Jean-Yves Bigras, 1950).
Source : Cinémathèque québécoise, 1995.1729.PH.10
La radio avant tout
Son physique de jeune premier combiné à une physionomie lunaire lui vaut des rôles importants au théâtre dès l’âge de 17 ans. Sa voix enjouée l’amène à la radio de Radio-Canada, où se déroulera l’essentiel de sa carrière, tant comme réalisateur (Un homme et son péché) que comme animateur d’émissions (Le cabaret du soir qui penche) où se déploie tout son talent.
Celui qui sait parler aux femmes
Il participe au premier long métrage marquant de l’histoire du cinéma au Québec, Le père Chopin (Fedor Ozep, 1945), dans lequel il joue l’étudiant en médecine qui a « appris la vie en ville » et qui scandalise ses concitoyens campagnards en jazzant du Chopin. Son idylle avec la belle institutrice, amie d’enfance, se déroule bien sagement.
Après avoir interprété Noiraud, un villageois un peu simplet, dans Le curé de village (Paul Gury, 1949), il retrouve un premier rôle dans Les lumières de ma ville (Jean-Yves Bigras, 1950), celui d’un écrivain qui va rencontrer l’amour de sa vie en s’éloignant d’une chanteuse maniganceuse. Finalement, il joue un personnage secondaire dans Son copain (Jean Devaivre, 1950).
Après la riche période 1945-1953, le cinéma québécois connaît un creux de vague. Quand il reprendra de la vigueur, une décennie plus tard, une nouvelle génération de comédiens s’imposera et personne ne ramènera Mauffette devant la caméra.