Pauline Garon (1901-1965)
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Pauline Garon dans le commerce de nettoyeur dont elle était propriétaire.
Source : Collection Pierre Pageau
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Feuillet publicitaire pour Compromise (Alan Crosland, 1925).
Source : Collection Pierre Pageau
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Carte à collectionner à l'effigie de Pauline Garon provenant d'un paquet de cigarettes.
Source : Collection Pierre Pageau
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Portrait photographique de Pauline Garon.
Source : Collection Pierre Pageau
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Pauline Garon dans Le spectre vert (Georges Feyder, 1930), version directe de Unholy Night (Lionel Barrymore, 1929).
Source : Collection Pierre Pageau
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Feuillet publicitaire pour Compromise (Alan Crosland, 1925).
Source : Collection Pierre Pageau
Marie Pauline Garon est née à Montréal le 9 septembre 1901 ; elle est la plus jeune de onze enfants. Elle étudie pendant sept ans au prestigieux couvent du Sacré-Cœur à Montréal (Congrégation Notre-Dame) où elle apprend le chant et la musique. À 19 ans, elle quitte Montréal pour jouer sur Broadway, où elle obtient un certain succès.
Durant le muet, elle tourne, pour la Warner, une quarantaine de films, dont une vingtaine où elle tient le rôle principal. Puis elle enchaîne une trentaine de films entre 1930 et 1937 avec des rôles secondaires. Durant le muet, elle joue une « flapper »
(une « garçonne »), le plus souvent elle incarne la « mauvaise » maîtresse (comme dans Compromise, 1925). Avec l’arrivée du cinéma parlant, on utilise ses capacités de s’exprimer aussi bien en français qu’en anglais, de telle sorte qu’elle fait trois films en français tournés à Hollywood. Durant cette période, elle est le plus souvent cantonnée dans un rôle de soubrette, servante française, au service de riches familles (comme dans The White Cockatoo, 1935). Pauline joue avec Fifi D’Orsay dans Wonder Bar (1934). En 1930, avec Garde la Bombe (film de Hal Roach avec Charley Chase), elle vient à Montréal et Sherbrooke. Elle décède en 1965.